30/12/1922 |
Le premier Congrès des Soviets des Républiques socialistes soviétiques de Russie, d'Ukraine, de Biélorussie et de Transcaucasie décident de former un État fédéral, l'Union des républiques socialistes soviétiques
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12/12/1943 |
Signature du Traité d'amitié, d'assistance mutuelle et de coopération pour l'après-guerre entre l'URSS et la Tchécoslovaquie
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12/09/1944 |
Signature d'un armistice entre l'Union soviétique, au nom des Alliés, et la Roumanie, considérée comme un pays vaincu, soumis à l'occupation militaire et à la mainmise des Soviétiques
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19/01/1945 |
L'Armia Krajowa (« Armée de l'intérieur », AK) est dissoute, mais certains de ses membres refusent de se soumettre aux autorités soviétiques qui occupent la Pologne et organisent de nouveaux mouvements de résistance anti-communistes, parfois appelés les « soldats maudits »
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31/01/1945 |
Le gouvernement tchécoslovaque en exil à Londres, dirigé par Edvard Beneš, reconnaît le Comité de Lublin comme gouvernement provisoire légitime de la Pologne
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05/02/1945 |
Le gouvernement provisoire polonais installe son autorité en Silésie et en Prusse orientale, l'expulsion de la population allemande de ces régions commence
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28/02/1945 |
D'importantes manifestations, organisées par les communistes roumains, entraînent la chute du gouvernement de Nicolae Rădescu
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06/03/1945 |
Cédant aux pressions du vice-ministre soviétique des Affaires étrangères, Andreï Vychinski, les partis politiques roumains acceptent la formation d'un gouvernement de coalition dirigé par le communiste Petru Groza
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15/03/1945 |
En Hongrie, lancement de la réforme agraire par Imre Nagy alors Ministre de l'agriculture qui distribua des terres à plus de 600 000 familles
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23/03/1945 |
En Roumanie, la réforme agraire confisque les terres des propriétaires possédant plus de 20 hectares et les redistribue à 900 000 familles
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01/04/1945 |
La structure fédérale de la nouvelle Yougoslavie prend forme avec l'établissement de gouvernements régionaux pour la Serbie, la Croatie, la Slovénie, le Monténégro, la Bosnie-Herzégovine et la Macédoine.
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04/04/1945 |
De retour sur le sol tchécoslovaque à Košice, Edvard Beneš forme un gouvernement de Front National, auquel participent trois partis dont le parti communiste, seul des gouvernements en exil à accéder au pouvoir en Europe de l'Est à la fin de la Seconde Guerre mondiale
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04/04/1945 |
L'armée Rouge achève de chasser de Hongrie l'armée allemande
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11/04/1945 |
L'URSS et la Yougoslavie signent un traité d'amitié, d'assistance mutuelle et de collaboration d'après-guerre
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05/05/1945 |
La résistance et l'Armée rouge libèrent Prague, où Edvard Beneš fait une entrée triomphale le 16 mai
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21/06/1945 |
Décret 12/1945 sur la confiscation et la distribution accélérée des biens agricoles des Allemands, des Hongrois, ainsi que des traîtres et des ennemis des peuples tchèque et slovaque
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29/06/1945 |
La Tchécoslovaquie cède l'Ukraine Subcarpathique à l'URSS
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14/07/1945 |
Formation du « Bloc antifasciste démocratique » qui rassemble dans la zone soviétique d'occupation de l'Allemagne quatre partis : le Parti communiste (KPD), le Parti social-démocrate (SPD), le Parti chrétien-démocrate (CDU), et le Parti libéral-démocrate (LDPD), dans le but de contrôler la renaissance de la vie politique et les élections
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26/07/1945 |
Winston Churchill et le parti Conservateur sont battus aux élections générales au Royaume-Uni, Clement Attlee devient Premier ministre
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16/08/1945 |
La Pologne et l'Union soviétique signent un accord sur les réparations de guerre allemandes : l'Union soviétique renonce aux revendications sur la propriété allemande en Pologne, en échange, la Pologne accepte de fournir à l'Union soviétique 52 millions de tonnes de charbon au cours des cinq prochaines années, suivies de douze Mt par an à un prix bas convenu (en 1947, les quotas ont été abaissés et en 1953, l'offre à bas prix a été annulée)
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17/08/1945 |
Les États-Unis et le Royaume-Uni informent le roi Michel 1er de Roumanie qu'ils ne reconnaissent pas le gouvernement de Petru Groza qu'ils considèrent non représentatif
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20/08/1945 |
Le roi Michel 1er de Roumanie demande sans succès la démission du Premier ministre Petru Groza et refuse dorénavant de signer les décrets et lois, il n'assiste pas à la cérémonie marquant l'anniversaire du renversement le 23 août 1944 du gouvernement pro-nazi
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08/10/1945 |
Ivan Šubašić , ministre des Affaires étrangères yougoslave, et Juraj Šutej, ministre sans portefeuille, démissionnent en affirmant que l'accord passé avec Tito n'a pas été exécuté
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24/10/1945 |
Nationalisation des banques et de l'industrie par le gouvernement tchécoslovaque d'Edvard Beneš
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28/10/1945 |
L'Assemblée nationale provisoire confirme Edvard Beneš dans sa fonction de président de la République
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04/11/1945 |
Elections en Hongrie, remportées par le Parti des Petits Propriétaires Indépendants, au détriment du Parti Communiste
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15/11/1945 |
Zoltán Tildy, leader du Parti indépendant des petits propriétaires, est nommé Premier ministre avec Imre Nagy, membre du Parti communiste hongrois reconstitué en 1944, au ministère de l'Intérieur
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29/11/1945 |
L'Assemblée constituante proclame la fondation de la République fédérative populaire de Yougoslavie (RFPY), Tito est le chef du gouvernement central et le secrétaire général du Parti communiste
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22/12/1945 |
Durant la réunion intérimaire du Conseil des ministres des Affaires étrangères (CMAE), les participants annoncent un accord sur la formation de gouvernements en Bulgarie et Roumanie davantage représentatifs, qui puissent alors être reconnus par les Occidentaux
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08/01/1946 |
En application de l'accord conclu entre les Alliés au cours de la CMAE de Moscou, le gouvernement roumain de Petru Groza est élargi à deux partis d'opposition, le roi Michel 1er renoue avec le gouvernement, promesse est faîte d'organiser des élections libres et de respecter la liberté d'expression
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01/02/1946 |
Abolition de la monarchie, institution de la République de Hongrie dont Zoltán Tildy est élu Président, tandis que Ferenc Nagy du Parti indépendant des petits propriétaires est nommé Premier ministre
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05/03/1946 |
Le Parti communiste hongrois (MKP), le Parti social-démocrate (SZDP) et le Parti national des paysans (NPP) forment le Bloc de gauche, déclarant qu'ils sont prêts à coopérer uniquement avec les « éléments démocratiques » du Parti indépendant des petits propriétaires (FKgP), amorçant ainsi la « tactique du salami »
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09/03/1946 |
Cédant aux pressions du Bloc de gauche, le parti indépendant des petits propriétaires (FKgP) expulse de ses rangs 20 députés
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15/03/1946 |
Le Parti paysan polonais est interdit dans deux provinces et plusieurs de ses dirigeants arrêtés
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20/03/1946 |
László Rajk remplace Imre Nagy au poste de ministre de l'Intérieur hongrois
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09/04/1946 |
Une importante délégation ministérielle hongroise, emmenée par le Premier ministre Ferenc Nagy, effectue un long séjour en URSS, un accord d'allègement des réparations de guerre est signé
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21/04/1946 |
Fusion forcée du Parti communiste d'Allemagne (KPD) et du Parti social-démocrate d'Allemagne (SPD) dans la zone d'occupation soviétique, pour former le Parti socialiste unifié (SED)
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06/05/1946 |
Le Bloc de gauche établit une liste de fonctionnaires « indésirables » lui permettant de réduire de 10 % les effectifs et de se débarrasser ainsi d'opposants politiques
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17/05/1946 |
Le bloc des partis démocratiques est formé par l'alliance de six partis, sous la domination du Parti communiste roumain, et la Commission électorale est instituée
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20/05/1946 |
Le FKgP demande à revenir à une répartition des postes clés de l'administration et de la police en proportion du résultat des élections législatives du 4 novembre 1945
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26/05/1946 |
Victoire des communistes aux élections en Tchécoslovaquie, dernières élections libres avant 44 ans, sans toutefois qu'ils obtiennent la majorité absolue
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27/05/1946 |
Les représentants américains et britanniques en poste à Bucarest protestent contre les atteintes à la démocratie dans le pays, le gouvernement roumain répond le 1er juin en promettant la tenue d'élections libres
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04/06/1946 |
Edvard Beneš charge Klement Gottwald de former le nouveau gouvernement, la nouvelle équipe constituée le 3 juillet comprend 9 communistes sur 23 ministres, les communistes détiennent le ministère de l’Intérieur, le ministère de l’Information, et ont un sympathisant, le général Svoboda, à la tête de l'Armée
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05/06/1946 |
Un compromis intervient entre le Bloc de gauche et le FKgP, les activités du Parti paysan sont partiellement interdites au motif qu'elles constituent une menace pour la démocratie hongroise
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19/06/1946 |
Edvard Beneš est réélu président de la République à l'unanimité par le nouvelle Assemblée nationale issue des élections du 26 mai
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25/06/1946 |
Toutes les associations et organisations syndicales passent sous le contrôle du ministère de l'Intérieur, entre les mains du Parti communiste
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28/06/1946 |
Le leader du Parti paysan polonais, Stanisław Mikołajczyk, annonce que 1 200 membres du parti ont été arrêtés et que son parti n'est pas en capacité de participer aux élections dans des conditions normales
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30/06/1946 |
Referendum en Pologne sur trois questions qui se transforme en vote pour ou contre le mouvement communiste et dont les résultats largement en faveur du oui sont obtenus par intimidation et falsification
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04/07/1946 |
Des pogroms éclatent dans la ville polonaise de Kielce, tuant 45 juifs, neuf leaders de ce massacre sont condamnés à mort par un tribunal militaire
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04/07/1946 |
Le ministre de l'Intérieur de Hongrie, László Rajk, dissout en deux semaines 1 500 associations de jeunesse ou religieuses
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05/07/1946 |
Mise en place en Pologne d'un « Office pour la supervision de la presse, des publications et des spectacles », chargé en pratique de la censure
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07/07/1946 |
Le général russe, Vladimir Petrovich Sviridov, vice-président de la CCA en Hongrie demande au gouvernement hongrois de dissoudre les associations pro-fascistes et de mettre hors d'état de nuire la partie réactionnaire du clergé catholique
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29/07/1946 |
Malgré les protestations du FKgP, le ministre de l'Intérieur de Hongrie, László Rajk, poursuit la dissolution de plus d'un millier d'associations religieuses, culturelles, sociales ou de jeunesse supplémentaires dans l'année qui vient
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30/07/1946 |
Des émeutes antisémites ont lieu à Miskolc en Hongrie en raison des pénuries alimentaires.
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01/09/1946 |
Élections municipales en zone d'occupation soviétique, remportées par le SED
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15/09/1946 |
Proclamation de la République populaire de Bulgarie, faisant suite au référendum du 8 septembre où le vote en faveur de l'abolition de la monarchie recueille plus de 90 % des voix
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06/10/1946 |
À l'instigation du Parti communiste hongrois (MKP), les unités de police politique locales et régionales sont regroupées dans le « Département de la protection de l'État » dirigé par Gábor Péter (MKP) au sein du ministère de l'Intérieur
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07/10/1946 |
En Pologne, quatre partis forment le « bloc de gauche » où le Parti ouvrier polonais (communiste) domine, le Parti paysan polonais refuse de se joindre à la coalition et quitte le gouvernement
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17/10/1946 |
Le roi Michel 1er de Roumanie signe le décret organisant les élections législatives, les deux principaux partis d'opposition dénoncent les persécutions dont ils sont victimes, les États-Unis et le Royaume-Uni renouvellent leur demande d'organisation d'élections libres
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29/10/1946 |
Le dernier transfert organisé de population d'Allemands de Tchécoslovaquie a lieu, Prague annonce que depuis le début de 1946, un total de 1 415 000 Allemands ont été déplacés dans la zone américaine d'Allemagne et 750 000 dans la zone soviétique, tandis que 311 000 Allemands sont restés dans le pays
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22/11/1946 |
Les partis d'opposition accusent le gouvernement roumain de terrorisme et de falsification des résultats des élections du 19 novembre, le sous-secrétaire d'État américain, Dean Acheson, déclare que les États-Unis ne peuvent reconnaître la validité de ces élections
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28/11/1946 |
Le gouvernement de coalition hongrois annonce la nationalisation des installations industrielles les plus importantes
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14/12/1946 |
Le Département de la police militaire du ministère de la Défense, dirigé par le communiste György Pálffy, arrête le chef d'état-major István Szent-Miklósy, János Héder et Bálint Arany, accusés de conspiration. Les accusations visent à compromettre et à fragmenter politiquement le Parti des petits exploitants.
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18/12/1946 |
La réforme agraire est achevée en Hongrie, 5,6 millions de yoles ont été répartis à 663 000 agriculteurs
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05/01/1947 |
Le ministère de l'Intérieur de Hongrie « révèle » l'existence d'un complot contre l'État, 55 militaires et membres de l'aile droite du Parti indépendant des petits propriétaires (FKgP) sont arrêtés
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04/02/1947 |
Le Comité politique du FKgP exclut 13 représentants du parti pour leur participation à la conspiration contre la République mise en avant par les communistes et pour leur soutien aux idéologies de droite
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07/02/1947 |
En Hongrie, la coalition gouvernementale est au bord de la rupture : le ministre communiste de l’intérieur, Rajk, demande à l’Assemblée nationale de retirer l’immunité parlementaire du secrétaire général du Parti des petits propriétaires (FKgP), Béla Kovács, afin de permettre son arrestation en raison de son implication dans un complot contre la République, le FKgP réfute ces accusations et proteste contre les tentatives des partis du Bloc de gauche de creuser un fossé entre les paysans, les travailleurs et l'intelligentsia
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19/02/1947 |
Adoption de la « petite constitution » en Pologne, en vigueur jusqu'en 1952
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25/02/1947 |
Béla Kovács, leader du FKgP, est interrogé par le Département de la protection de l’État (ÁVO) à Budapest, pour son implication supposée dans un complot contre la République, il est arrêté par des agents de la police secrète soviétique (NKVD), puis condamné, sans jugement, à 25 ans d'emprisonnement et déporté vers l'Union soviétique
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06/03/1947 |
Les États-Unis accusent l'URSS de créer une crise politique en Hongrie et demandent que le CCA investigue sur la situation politique résultant des attaques incessantes du Parti communiste hongrois (MKP) contre le parti majoritaire des petits propriétaires (FKgP), le général russe Sviridov qui préside le CCA réfute que les Communistes cherchent à mettre en place une dictature communiste minoritaire
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12/03/1947 |
En Hongrie, un nouvel accord de gouvernement de coalition intervient, affaiblissant le FKgP qui cède plusieurs portefeuilles ministériels à des communistes (MKP) ou à des personnalités qui leur sont favorables
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24/05/1947 |
Un accord d'échange de population est signé par la Hongrie et la Tchécoslovaquie
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30/05/1947 |
Désormais visé directement par des accusations de complot contre la République par le général russe Sviridov, Ferenc Nagy, depuis son lieu de « vacances » en Suisse, annonce son refus de retourner en Hongrie pour se justifier et sa démission de son poste de Premier ministre
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31/05/1947 |
Le président hongrois nomme le nouveau Premier ministre, Lajos Dinnyés (FKgP), deux Vice-premier ministres Mátyás Rákosi (MKP) et Árpád Szakasits (SZDP), László Rajk (MKP) garde le ministère de l'Intérieur
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12/06/1947 |
Le Parlement hongrois vote les pleins pouvoirs au gouvernement de Lajos Dinnyés pour une durée de quatre mois, Deszo Sulyok, chef du Parti de la liberté, déclare que la Hongrie est devenu un état policier, maillé par un réseau d'espions et de délateurs, sans liberté d'expression, qui n'a que l'apparence d'une démocratie
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29/07/1947 |
Principal parti d'opposition, le Parti national paysan (en roumain Partidul Național Țărănesc - PNT) est dissous par le gouvernement
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29/07/1947 |
Quatre partis de la coalition gouvernementale en Hongrie forment le Front hongrois d'indépendance nationale en vue des prochaines élections législatives du 31 août 1947
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16/08/1947 |
Condamnation à mort de Nikola Petkov, leader du parti agraire en Bulgarie (BANU), passé dans l'opposition à la politique menée par le Parti communiste bulgare (BCP)
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31/08/1947 |
Malgré la pression soviétique et des fraudes, le Parti communiste hongrois n'obtient que 22 % des suffrages mais devient le premier parti lui permettant ainsi de jouer un rôle clé
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14/09/1947 |
Le gouvernement polonais dénonce le Concordat de 1925 avec le Vatican
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24/09/1947 |
Un nouveau gouvernement de coalition est formé en Hongrie, Lajos Dinnyés demeure Premier ministre, les deux Vice-premier ministres sont Mátyás Rákosi (MKP) et Árpád Szakasits (SZDP), au Parlement, Imre Nagy (MKP) est nommé Speaker
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29/09/1947 |
Nationalisation des banques en Hongrie
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16/10/1947 |
Deux députés du Parti démocratique slovaque, membre de la coalition au pouvoir, sont accusés de complot contre l'État
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21/10/1947 |
Stanisław Mikołajczyk, leader du Parti paysan polonais et ancien membre du gouvernement d'unité nationale, fuit le pays
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04/11/1947 |
Le Parti de l'indépendance hongroise (MFP) est dissous, ses 48 députés (sur 411 que compte le Parlement) perdent leur mandat, le leader du Parti, Zoltán Pfeffer, s'exile
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06/11/1947 |
Gheorghe Tătărescu, ministre des Affaires étrangères de Roumanie, dernier opposant au Parti communiste, est exclu du gouvernement, il est remplacé par Ana Pauker, l'une des figures du PCR
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12/11/1947 |
Le Traité d'amitié, de coopération et d'assistance mutuelle entre la Hongrie et la Yougoslavie est signé à Belgrade
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13/11/1947 |
Les leaders du Parti national paysan sont condamnés à de lourdes peines de prison par un tribunal militaire en Roumanie
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26/01/1948 |
Staline s'oppose à Tito sur la création d'une Fédération des États balkaniques
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17/02/1948 |
Les membres non-communistes du gouvernement tchécoslovaque s'opposent à la décision du ministre de l’Intérieur, Václav Nosek, de nommer des communistes à la tête des unités de police pragoise qui ne sont pas déjà dirigées par des communistes
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18/02/1948 |
Signature du traité d'amitié, de coopération et d'assistance mutuelle entre la Hongrie et l'URSS
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18/02/1948 |
Le Parti communiste tchécoslovaque publie un manifeste qui accuse les autres partis de vouloir renverser le gouvernement de Front national
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21/02/1948 |
Congrès d'unification du Parti Communiste Roumain (PCR) et du Parti Social Démocrate (PSD), pour former le Parti Ouvrier Roumain (PMR)
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21/02/1948 |
Le Parti national social tchèque, le Parti populaire et le Parti démocratique slovaque retirent leurs ministres du gouvernement du Front national après que le ministre de l'Intérieur a refusé d'annuler les nominations de communistes dans la police de sécurité, Gottwald appelle à la mise en place de « Comités d'action » dans tout le pays pour procéder à des purges dans les partis politiques, la presse, les institutions éducatives et culturelles et les administrations
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22/02/1948 |
Lors d’une manifestation de masse communiste à Prague, Gottwald, le chef du Parti communiste, accuse les dirigeants des partis d’opposition d’essayer de bloquer le programme gouvernemental de réformes socialistes et appelle à des élections anticipées
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24/02/1948 |
Les « Comités d'action » du PC tchécoslovaque ciblent les journaux des autres partis, les excluent de l'Union des journalistes et introduisent une censure préalable à la publication des articles
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25/02/1948 |
Le président Beneš accepte la démission des ministres non communistes, un nouveau cabinet est formé dans lequel les ministres communistes plus nombreux prennent tous les portefeuilles clés, cet événement est connu sous le nom de « Coup de Prague » en français, de « Février 1948 » dans l’historiographie tchèque » et de « Février victorieux » pour les communistes
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26/02/1948 |
Les Alliés occidentaux qualifient de coup d'État déguisé la formation du nouveau gouvernement dominé par les communistes en Tchécoslovaquie
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27/02/1948 |
Le nouveau cabinet tchécoslovaque est assermenté, le ministre communiste de l'Éducation ordonne que chaque salle de classe affiche un portrait de Staline
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28/02/1948 |
Le leader communiste Gottwald appelle à une purge « sévère et impitoyable » afin qu'aucune conspiration ne puisse menacer la République, le ministère de l'Information interdit les journaux étrangers
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02/03/1948 |
Le rôle des « Comités d'action » communistes est institutionnalisé pour les questions touchant la culture et la politique par le ministre de la Justice tchécoslovaque, seize juges et hauts fonctionnaires sont démis de leur fonction
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05/03/1948 |
Le 36e Congrès du Parti social-démocrate de Hongrie (MSZDP) a lieu à Budapest, il exclut les leaders de l'aile droite du parti, et autorise la direction du parti à entamer des négociations avec le Parti communiste hongrois pour créer un parti ouvrier uni
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07/03/1948 |
La nouvelle loi sur la nationalisation passée par le gouvernement tchécoslovaque prévoit une nationalisation à grande échelle des entreprises et un contrôle de l’État sur tout le commerce extérieur
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08/03/1948 |
Le gouvernement tchécoslovaque annonce que Jan Masaryk, ministre des Affaires étrangères, seul ministre d'importance non-communiste dans le nouveau gouvernement, se suicide en sautant par la fenêtre
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17/03/1948 |
Le Comité unifié de Budapest du Parti communiste hongrois (MKP) et du Parti social-démocrate de Hongrie (MSZDP) est formé, son président János Kádár est un communiste de la première heure, cette unification préfigure la fusion des des deux partis sous le nom de Parti des travailleurs hongrois (MDP)
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25/03/1948 |
Toutes les entreprises, sauf celles détenues par des actionnaires étrangers, de plus de 100 employés sont nationalisées sans préavis et de nouveaux directeurs salariés sont nommés, la Bourse de Budapest cesse ses activités
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28/03/1948 |
Moins de dix-huit mois après les précédentes législatives, les communistes et leurs alliés au sein du Front démocratique populaire obtiennent 405 des 414 sièges de la Grande Assemblée nationale, Petru Groza demeure Premier ministre
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09/04/1948 |
Le Premier ministre tchécoslovaque, Klement Gottwald, déclare que tous les partis du gouvernement du Front national ont accepté de présenter une liste unique de candidats aux prochaines élections législatives, selon le gouvernement 8 300 personnes ont été touchées par les purges survenues depuis la « révolution de février »
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13/04/1948 |
Adoption de la Constitution légalisant la République Populaire de Roumanie, sur le modèle de la constitution soviétique de 1936
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09/05/1948 |
Le Parlement tchécoslovaque, à l'unanimité de ses 246 membres présents sur 300, adopte une nouvelle constitution, dite « constitution du 9 mai », dont l'article 1 stipule que « l'État tchécoslovaque est une république démocratique populaire », une nouvelle constitution sera établie en 1960
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25/05/1948 |
Fondation du Parti national-démocrate d'Allemagne (NDPD) autorisée par la SMAD, fonctionnant en fait sous contrôle du SED, destiné à attirer des électeurs de droite y compris d'anciens sympathisants nazis
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30/05/1948 |
En Tchécoslovaquie, des élections entièrement contrôlées par les communistes leur donnent 90% des voix
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10/06/1948 |
Gottwald succède à Beneš comme président et nomme Zapotocky comme Premier ministre. Depuis la «Révolution de février», de nombreux Tchécoslovaques n'approuvent pas le nouveau régime, y compris d'anciens politiciens, députés et officiers de l'armée, dont beaucoup fuient vers l'Allemagne de l'Ouest, les États-Unis, la Grande-Bretagne et la France.
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12/06/1948 |
Congrès de fusion du parti communiste (MKP) et du parti social-démocrate (MSzDP) en Hongrie, qui forment le Parti des travailleurs hongrois (MDP), le communiste Mátyás Rákosi est nommé Secrétaire général du Parti
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16/06/1948 |
Le Parlement hongrois adopte une loi de nationalisation des 6 500 écoles catholiques du pays
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28/06/1948 |
La crise entre Moscou et Belgrade conduit à l'expulsion de la Yougoslavie du Kominform
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30/07/1948 |
Le Président hongrois, Zoltán Tildy (FKgP) est contraint de démissionner en raison de l'arrestation de son gendre par l'ÁVH sous des accusations d'espionnage et de haute trahison montées de toutes pièces, Árpád Szakasits (MDP) le remplace
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05/08/1948 |
László Rajk est nommé Ministre des affaires étrangères, et Janos Kádár devient Ministre de l'intérieur, sans autorité sur la police secrète
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05/08/1948 |
Le ministère de l'Industrie annonce que 93% de toute l'industrie tchécoslovaque a été nationalisée
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31/08/1948 |
Le Comité central du Parti ouvrier polonais remplace Władysław Gomułka, accusé de nationalisme et de déviationnisme de droite, par Bolesław Bierut
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06/09/1948 |
Le Département de la protection de l'État (ÁVO) de la police d'État hongroise devient l'autorité de protection de l'État (ÁVH) du ministère de l'Intérieur, Gábor Péter reste à sa tête, ses tâches sont élargies pour couvrir la surveillance des étrangers, la police des frontières, du trafic aérien et fluvial, le bannissement, la surveillance de la police, l'internement et la délivrance des passeports
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09/09/1948 |
Proclamation de la République Démocratique Populaire de Corée (Corée du Nord)
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24/09/1948 |
Les autorités hongroises décident de la nationalisation de la Hungarian American Oil Co. (MAORT), ses dirigeants accusés de sabotage sont emprisonnés ou expulsés du pays
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15/10/1948 |
Le premier plan quinquennal tchécoslovaque est approuvé
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10/12/1948 |
Formation d'un nouveau gouvernement en Hongrie qui conserve l'apparence du multipartisme, István Dobi est nommé Premier ministre en remplacement de Lajos Dinnyés
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15/12/1948 |
Formation du Parti Ouvrier Unifié Polonais par fusion des anciens partis communistes et socialistes
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23/12/1948 |
Le cardinal József Mindszenty, Primat de Hongrie, est arrêté pour conspiration et non-respect des lois du régime, interrogatoires et tortures commencent le jour même, il est condamné à la prison à vie à l'issue de son procès début février 1949
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01/01/1949 |
Fin du rationnement de la nourriture en Pologne
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21/01/1949 |
Accusé de dévier de la ligne du Parti Communiste, Gomulka est démis de ses fonctions
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28/01/1949 |
Le SED est transformé en un parti léniniste-staliniste avec une direction centralisée assurée par un Politburo, une discipline de parti stricte et l'application sans réserve du modèle soviétique ; l'égalité formelle qui existait auparavant entre les cadres du KPD et du SPD ne s'applique plus et ces derniers sont victimes de purges
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01/02/1949 |
Le Front populaire indépendant hongrois, regroupant tous les partis politiques hongrois, est créé à Budapest, son Conseil national élit Mátyás Rákosi comme président et László Rajk comme secrétaire, mettant de facto fin au multipartisme
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16/03/1949 |
Les États-Unis et le Royaume-Uni accusent la Roumanie, la Bulgarie et la Hongrie de violer leurs traités de paix, signés à Paris en 1947, et les droits de l'homme
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21/04/1949 |
Le ministère de l'Intérieur annonce que seuls cinq partis regroupés au sein du Front populaire indépendant hongrois contrôlé par les communistes présenteront des candidats, et que l'élection se tiendra sur une seule liste
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12/05/1949 |
Ouverture du procès de Koci Xoxe pour conspiration titiste
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15/05/1949 |
Élection d'une assemblée constituante en zone soviétique d'occupation de l'Allemagne, où seule se présentait la liste du « Bloc démocratique » dominé par le SED
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16/06/1949 |
Vu par Mátyás Rákosi comme une menace pour son pouvoir, un des principaux leaders communistes hongrois, László Rajk, est expulsé du Parti pour espionnage et trotskisme, il est arrêté le 19 juin
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23/06/1949 |
Rákosi déclare que 200 000 membres ont été expulsés du Parti communiste hongrois, soit environ 18% du total
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02/07/1949 |
Décès de Georgi Dimitrov, remplacé par Valko Tchervenkov à la tête du Parti communiste bulgare
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20/08/1949 |
Proclamation de la République Populaire de Hongrie, fondée sur une constitution imitée de celle de 1936 de l'URSS
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01/09/1949 |
Fin des tickets de rationnement en Hongrie, sauf pour la farine
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28/09/1949 |
L'Union soviétique dénonce formellement le traité d'amitié et d'assistance mutuelle soviétique-yougoslave conclu en avril 1945, prenant prétexte du procès László Rajk, qui, selon le gouvernement soviétique, prouve que la Yougoslavie a depuis longtemps commis des actes hostiles contre l'URSS, la Hongrie et la Pologne font de même le 30 septembre
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03/10/1949 |
Reconnaissance de la République populaire de Chine par l'Union soviétique
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07/12/1949 |
Purge stalinienne du Parti communiste bulgare (BCP), début du procès de Traïcho Kostov et de ses 10 co-accusés membres importants du parti, Kostov est condamné à mort
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10/12/1949 |
Le Parlement approuve le premier plan quinquennal hongrois, courant du 1er janvier 1950 au 31 décembre 1954
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18/12/1949 |
Khrouchtchev devient membre du Comité Central du Parti Communiste
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18/12/1949 |
Le Front populaire obtient 97,7 % des votes aux élections législatives en Bulgarie
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21/12/1949 |
Le 70e anniversaire de Staline est déclaré fête nationale en Hongrie
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28/12/1949 |
Le Conseil présidentiel hongrois nationalise toutes les usines qui emploient plus de 10 personnes et les usines appartenant à des étrangers
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28/12/1949 |
L'Autorité de protection de l'État (ÁVH) du ministère de l'Intérieur et les garde-frontières de l'armée sont fusionnés en une autorité suprême, toujours sous le commandement du lieutenant-général Gábor Péter, officiellement responsable devant le Conseil des ministres et le ministre de l'Intérieur János Kádár, mais en réalité directement supervisé par Mátyás Rákosi, le Secrétaire général du Parti ouvrier hongrois
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08/02/1950 |
Création du ministère de la Sécurité d'État, dit la Stasi, police politique de la RDA,
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01/03/1950 |
Début de la construction du camp de travaux forcés à Recsk en Hongrie, placé sous contrôle de l'Office de protection de l'État (ÁVH), la plupart de ceux qui y sont détenus n’ont pas été jugés
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30/03/1950 |
Formation du « Front National » en RDA, qui rassemble les cinq partis politiques autorisés : SED, CDU, LDPD, DBD et NDPD, ainsi que nombre d'organisations de masse représentant les ouvriers, les paysans, la jeunesse, les femmes, ...
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24/04/1950 |
Árpád Szakasits, président du Conseil présidentiel, ancien membre du Parti social-démocrate de Hongrie (MSzDP), est arrêté et condamné à la réclusion à perpétuité
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16/05/1950 |
Recourant à des démissions forcées et à des arrestations arrestations, la direction du SED réussit à briser la résistance de la CDU et du LDP à la liste unifiée pour les élections d'octobre, tous les partis sont convenus d'accepter une liste conjointe de candidats du « Front national », la répartition des sièges à la Chambre du peuple entre le SED, la CDU, le LDP, le DBD, le NDPD et les organisations de masse est négociée avant l'élection
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26/06/1950 |
Vote d'une loi sur l'autogestion qui sera le grand dogme de la gestion titiste, en opposition au stalinisme
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15/10/1950 |
Élections législatives en RDA, les premières depuis la proclamation de la République et l'adoption de sa Constitution en octobre 1949, pour élire les 466 membres de la Chambre du peuple (Volkskammer) sur une liste unique présentée par le « Front National », le taux de participation et les votes en faveur de cette liste sont supérieurs à 98 %
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01/11/1950 |
Mátyás Rákosi, Ernő Gerő et Mihály Farkas concluent un pacte tenu secret du Comité central du Parti des travailleurs hongrois, le trio impose au pays sa direction stalinienne jusqu'en 1953
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18/04/1951 |
Arrestation de János Kádár par la police secrète (AVH) sur ordre de Mátyás Rákosi
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02/08/1951 |
Arrestation de Gomulka par Jozef Swiatlo de la Police Secrète sur ordre du Comité central du POUP
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06/10/1951 |
The Hungarian Language Program of Radio Free Europe, headed by Gyula Dessewffy, begins its broadcasts from Munich
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18/12/1951 |
In the trial of János Kádár and associates, Sándor Haraszti is sentenced to death, Kádár to life, and Gyula Kállai and Ferenc Donáth to 15 years’ penal servitude (Haraszti is reprieved in January 1954)
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02/06/1952 |
Gheorghiu-Dej, déjà Premier Secrétaire du Parti, prend complètement le pouvoir en Roumanie, en évinçant Ana Pauker
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22/07/1952 |
Adoption d'une nouvelle constitution créant la République populaire de Pologne
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30/11/1952 |
Élections législatives en Roumanie, faisant suite à l'arrivée au pouvoir de Gheorghe Gheorghiu-Dej et à l'adoption d'une nouvelle constitution, les 428 sièges de la Grande Assemblée nationale sont tous « remportés » par les candidats du Front démocratique populaire, seule organisation politique autorisée à présenter des candidats
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03/12/1952 |
Exécution de Rudolf Slansky et de ses co-accusés, condamnés lors du Procès de Prague tenu du 20 au 27 novembre précédent, orchestré par les Soviétiques
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28/02/1953 |
La signature du « Pacte des Balkans » isole la Bulgarie qui dépend totalement de ses liens avec l'Union soviétique
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14/03/1953 |
Nikita Khrouchtchev est Secrétaire du Comité Central, Georgy Malenkov en tant que premier ministre du gouvernement soviétique initie des changements de politique connus comme le nouveau cours
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28/05/1953 |
Ulbricht décrète une augmentation de 10% des normes de travail industriel, suscitant ainsi les émeutes du mois de juin
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01/06/1953 |
Les autorités tchécoslovaques réussissent à réprimer une violente révolte à Plzen et des troubles massifs dans d'autres villes
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11/06/1953 |
Le gouvernement de la RDA annonce l'adoption du Nouveau Cours, suivant en cela les nouvelles orientations politiques et économiques voulues par Moscou
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12/06/1953 |
Mátyás Rákosi, est convoqué à Moscou où il lui est demandé de démissionner de son poste de président du Conseil des ministres de Hongrie en raison de la gravité de la situation économique, Imre Nagy le remplace
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26/06/1953 |
Arrestation de Beria, à l'instigation de Khrouchtchev
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12/07/1953 |
Réunion secrète du Kominform à Moscou pour engager les dirigeants des Démocraties populaires vers une direction plus collégiale et corriger les excès du stalinsme
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23/08/1953 |
Le sommet entre l'Union soviétique et la RDA se traduit par un soutien économique et financier fort de cette dernière et un échange d'ambassadeurs
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13/09/1953 |
Khrouchtchev est élu Premier secrétaire du Parti communiste
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29/10/1953 |
Bolesław Bierut, président du Conseil des ministres, annonce l'adoption partielle du nouveau cours polonais
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23/12/1953 |
Exécution de Lavrenti Beria et de ses six co-accusés condamnés pour trahison par la Cour Suprème de l'Union Soviétique
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04/03/1954 |
Todor Jivkov devient Secrétaire général du comité central du Parti communiste bulgare, poste qu'il occupera pendant plus de 35 ans
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10/03/1954 |
Ouverture du 2e congrès du Parti ouvrier unifié polonais (POUP, communiste), où est décidée une séparation des pouvoirs entre le poste de Président du Conseil des ministres et celui de Secrétaire général du Comité central du parti
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25/03/1954 |
Reconnaissance de la RDA par l'URSS, échange d'ambassadeurs entre les deux pays
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26/03/1954 |
Moscou sort le CAEM (ou COMECON) de sa quasi-léthargie, en réunissant son IVème Conseil, le premier depuis novembre 1950
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29/04/1954 |
Signature du traité sino-indien sur le Tibet, dans lequel figurent les « cinq principes de la coexistence pacifique » qui seront repris dans de nombreux traités
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24/05/1954 |
Tenue du 3e congrès du POH, dans l'incertitude politique ; création par le gouvernement Nagy d'un nouveau Front patriotique, destiné à constituer un soutien populaire pour le nouveau cours post-stalinien
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01/07/1954 |
János Kádár est libéré après 3 ans d'emprisonnement
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13/12/1954 |
Libération de Gomulka et rattachement de la Police Secrète au Ministère de la Justice
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08/02/1955 |
Démission forcée de Malenkov
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18/04/1955 |
Le Premier ministre hongrois, Imre Nagy, est contraint à la démission par les partisans de Mátyás Rákosi qui le remplacent par András Hegedüs et réinstaurent une ligne politique et économique conservatrice
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23/12/1955 |
Lors du second Congèes du Parti Communiste Roumain, Gheorghiu-Dej annonce une politique nationaliste indépendante de Moscou
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14/02/1956 |
Ouverture du XXème congrès du PCUS, discours de Khrouchtchev établissant la coexistence pacifique comme doctrine du Parti
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24/02/1956 |
Discours de Khrouchtchev condamnant la politique de Staline
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12/03/1956 |
Décès à Moscou de Boleslaw Bierut, leader de la Pologne depuis la guerre
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21/03/1956 |
Le VIème Plenum du POUP élit Edward Ochab pour remplacer Bierut décédé quelques jours plus tôt
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19/07/1956 |
Lors du VIIème Plenum du POUP, Ochab tire les leçons des manifestations ouvrières de Poznan et reconnaît certaines déficiences du Parti
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21/10/1956 |
Gomulka reprend le pouvoir, contre la faction la plus conservatrice du Parti Communiste Polonais
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28/10/1956 |
Le cardinal Wyszynski, primat de Pologne emprisonné en septembre 1953, est libéré
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30/10/1956 |
Déclaration du gouvernement soviétique proclamant son intention de redéfinir les relations avec les démocraties populaires et de respecter leur souveraineté
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15/11/1956 |
Visite à Moscou d'une délégation de dirigeants polonais menée par W. Gomułka : une aide économique est accordée à la Pologne contre un maintien des troupes soviétiques dans le pays
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19/11/1956 |
Gomulka signe un nouveau pacte avec l'URSS et obtient l'assurance qu'il pourra continuer sa politique de libéralisation et démocratisation
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27/02/1957 |
Mao Zedong lance la campagne des cent fleurs
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15/05/1957 |
Gomulka, lors du 9ème Plenium du Comité Central utilise pour la première fois le terme de révisionniste pour dénoncer les intellectuels réformateurs
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03/07/1957 |
Une tentative de déposer Khrouchtchev échoue. Malenkov et Molotov sont démis de leurs fonctions
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01/09/1957 |
Le philosophe marxiste polonais Leszek Kolakowski devient emblématique du révisionisme par ses publications prônant un socialisme humaniste
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14/11/1957 |
A l'occasion du 40ème anniversaire de la Révolution d'Octobre, une « Conférence des partis communistes et ouvriers des pays socialistes » se tient à Moscou du 14 au 16 novembre, à l'issue de laquelle est publiée une déclaration finale conjointe de douze partis au pouvoir, sans la Yougoslavie
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16/11/1957 |
Tenue à Moscou du 14 au 16 novembre d'une première « Conférence internationale des partis communistes et ouvriers » à l'issue de laquelle les représentants des soixante-quatre partis présents signent un « Manifeste pour la paix »
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27/03/1958 |
Khrouchtchev devient Premier Ministre en remplacement de Boulganine
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17/06/1958 |
Imre Nagy exécuté en Hongrie
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25/07/1958 |
Les dernières forces militaires soviétiques d'occupation quittent la Roumanie
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11/07/1960 |
Adoption d'une nouvelle constitution, fondant la République socialiste tchécoslovaque
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17/06/1961 |
Le danceur étoile Rudolf Noureev demande asile en France
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17/10/1961 |
Ouverture du 22ème Congrès du Parti Communiste de l'Union Soviétique, qui confirmera l'affrontement entre l'URSS et la Chine
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06/06/1962 |
Réunion des dirigeants des pays du Comecon (CAEM) à Moscou, la Mongolie est admise comme membre à part entière, la Roumanie s'oppose à la proposition soviétique d'instaurer une division du travail entre les pays membres
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07/04/1963 |
La Yougoslavie adopte une nouvelle constitution fédérale
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07/12/1964 |
Le 8ème Congrès de la Ligue des Communistes de Yougoslavie adopte les principes d'une politique de décentralisation et libéralisation économique
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22/03/1965 |
Faisant suite au décès de Gheorghe Gheorghiu-Dej, Nicolae Ceaușescu devient Premier secrétaire du Parti communiste roumain (PCR)
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19/07/1965 |
Congrès du Parti communiste roumain, occasion pour Ceaucescu d'asseoir son pouvoir, et de tractations diplomatiques deux à deux ou multilatérales entre les principaux dirigeants du monde communiste, Chinois et Roumains critiquent l'attitude hégémonique des Soviétiques
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21/08/1965 |
Par la réforme constitutionnelle voulue par Nicolae Ceaușescu, le pays prend comme nom officiel celui de république socialiste de Roumanie
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14/02/1966 |
Condamnation de l'écrivain Andreï Siniavski et de son traducteur Daniel pour activités anti-soviétique et propagande
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17/10/1966 |
Sommet des dirigeants des États communistes réunis à Moscou, largement consacré à la guerre du Viêt Nam et aux relations avec les États-Unis
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09/11/1967 |
Réunion des dirigeants des pays du bloc de l'Est en vue de préparer une conférence mondiale des partis communistes en 1968
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01/01/1968 |
Introduction en Hongrie par Kadar d'une importante réforme économique (New Economic Mechanism) introduisant des mécanismes de marché et une certaine liberté d'activité
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27/06/1968 |
Ludvík Vaculík publie le Manifeste des Deux Mille mots, appel à la démocratie sur lequel le Parti communiste tchécoslovaque (KSČ) se divise
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03/08/1968 |
À l'issue d'une réunion des pays du pacte de Varsovie y compris la Tchécoslovaquie - mais toujours sans la Roumanie - la « déclaration de Bratislava » réaffirme la fidélité de la Tchécoslovaquie à la doctrine marxiste-léniniste
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22/08/1968 |
Le leader roumain, Nicolae Ceaușescu, condamne l'intervention des forces du pacte de Varsovie en Tchécoslovaquie
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27/10/1968 |
La République socialiste tchécoslovaque adopte un nouveau texte constitutionnel la transformant en un État fédéral de deux nations égales, les Tchèques et les Slovaques
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06/05/1970 |
Signature du traité d'amitié, de coopération et d'assistance mutuelle entre la Tchécoslovaquie et l'Union soviétique
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14/12/1970 |
Soulèvements ouvriers dans plusieurs villes polonaises dont Gdańsk et Gdynia, Władysław Gomułka autorise la police à faire usage d'armes à feu et fait intervenir l'armée, les émeutes prennent fin le 18 décembre, le bilan est de 44 morts et 346 blessés
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20/12/1970 |
Edward Gierek remplace Gomulka comme Premier Secrétaire du Parti Communiste
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18/01/1971 |
Faisant suite aux émeutes de décembre et à de nouvelles grèves sporadiques depuis début janvier, le gouvernement polonais fait d'importantes concessions : annulation des augmentations de prix et du nouveau système de bonus, ouverture de relations avec l'Église catholique
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30/03/1971 |
Brejnev prend l'ascendant sur Kossyguine et Podgorny à l'occasion du XXIVème Congrès du PCUS
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03/05/1971 |
Walter Ulbricht, forcé de démissionner, est rempacé par Erich Honecker comme Secrétaire Général du Parti socialiste unifié (SED)
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03/08/1972 |
L'Union soviétique impose une taxe de sortie à l'émigration, officiellement destinée à compenser le coût de l'éducation dont les émigrants avaient bénéficié
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28/12/1973 |
Publication du livre «L'archipel du goulag»
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05/07/1974 |
Établissement de relations officielles entre la Pologne et le Vatican
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07/10/1974 |
La RDA révise sa constitution, y affirmant son caractère socialiste et ses liens avec l'URSS
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09/10/1975 |
Le dissident soviétique Andreï Sakharov reçoit le prix Nobel de la Paix
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10/02/1976 |
Le parlement polonais, le Sejm, vote des amendements constitutionnels qui renforcent le rôle du Parti communiste, le caractère socialiste du système économique et l'alliance avec l'Union soviétique
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25/06/1976 |
Face aux réactions de protestation populaire, le gouvernement polonais annule les augmentations de prix des produits alimentaires qu'il avait décidées, 272 manifestants passent en jugement
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09/09/1976 |
Décès de Mao Zedong
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23/09/1976 |
Première organisation d'opposition civique en Pologne depuis les années 1940, le KOR, Comité de Défense des Ouvriers, est créé par des intellectuels suite aux manifestations et émeutes ouvrières du 25 juin et à la dure répression qui s'ensuivit , dans le but de venir en aide aux personnes victimes de ces évènements et à leur famille
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28/12/1976 |
Adoption d'une nouvelle constitution en Albanie, désormais République populaire socialiste, fidèle à la doctrine marxiste-léniniste d'origine
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01/01/1977 |
Création de la Charte 77 en Tchécoslovaquie
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18/03/1977 |
La Pologne ratifie le Pacte international relatif aux droits civils et politiques de l'ONU, dix ans après l'avoir signé
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25/03/1977 |
Fondation du Mouvement pour la défense des droits de l'homme et des citoyens (ROPCiO), organisation anti-communiste et indépendante polonaise de centre-droit
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12/08/1977 |
Fin de la révolution culturelle et réhabilitation de Deng Xiaoping
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29/04/1978 |
Création en Pologne du « Syndicat libre de la Côte » préfigurant Solidarité
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16/10/1978 |
Le cardinal Karol Józef Wojtyła, archevêque de Cracovie, est élu pape de l'Église catholique, premier pape non italien depuis des siècles, il choisit Jean-Paul II comme nom
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02/06/1979 |
Premier voyage du pape Jean-Paul II en Pologne, du 2 au 10 juin, marqué par la présence d'une foule considérable et de nombreux discours et homélies à forte résonance historique, sociale et politique
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06/10/1979 |
Brejnev profite d'un grand discours qu'il prononce à l'occasion des cérémonies du trentième anniversaire de la RDA, pour faire des propositions de limitation du déploiement des missiles mobiles SS-20 dans la partie occidentale de l'U.R.S.S., moyennant l'abandon par l'OTAN de ses plans de renforcement en Europe
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23/03/1980 |
Élections législatives en Pologne, entièrement controlées par le gouvernement communiste, les seuls candidats sont ceux du « Front d'unité nationale » qui rassemble les partis autorisés et obtient tous les sièges du Sejm
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04/05/1980 |
Décès du maréchal Tito en Yougoslavie
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07/05/1980 |
Les évêques de l'Église catholique polonais publient un communiqué condamnant les répressions politiques dans le pays
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01/07/1980 |
Durant les premiers jours de juillet, des grèves éclatent dans plusieurs grands sites industriels en Pologne, faisant suite à une augmentation massive du prix de la viande annoncée la veille par le gouvernement
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11/07/1980 |
Les grèves prennent de l'ampleur notamment à Lublin, des accords d'augmentations substantielles des salaires sont signés sur certains sites, le KOR organise la diffusion des informations relatives aux mouvements sociaux, des grèves se poursuivent durant tout le mois de juillet
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02/08/1980 |
Les grèves en Pologne s'étendent aux chantiers navals de Gdańsk et à Varsovie, le journal officiel du Parti communiste, La Tribune du Peuple, fait pour la première fois état d'arrêts de travail, les grèves prennent de l'ampleur
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16/08/1980 |
À l'initiative des leaders de la grève aux chantiers navals de Gdańsk, un « Comité de grèves interentreprises » (MKS) est établi, présidé par Lech Wałęsa, il publie une plate-forme de revendications communes en 21 points dont la reconnaissance de syndicats libres indépendants du Parti communiste et le respect de la liberté d'expression
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18/08/1980 |
Edward Gierek lance à la télévision un appel à la fin des grèves et annonce des changements de politique de prix et de salaires, son discours n'empêche pas que les grèves continuent de s'étendre, le 19 août 253 entreprises sont représentés au MKS, Lech Wałęsa émerge comme le principal leader du mouvement de contestation
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21/08/1980 |
Le Vice-premier ministre, Mieczysław Jagielski, entame des négociations à Gdańsk avec les grévistes dans un climat de confusion et de grandes tensions, malgré les positions dures adoptées par certains grévistes, Lech Wałęsa pousse pour qu'un compromis soit trouvé, le principe d'un accord sur la base des 21 points du Comité de grèves interentreprises est annoncé le 30 août
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06/09/1980 |
Edward Gierek, démis de ses fonctions de Premier Secrétaire du POUP, officiellement pour raisons de santé, est remplacé par Stanisław Kania
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10/09/1980 |
Mieczysław Jagielski rencontre Léonid Brejnev à Moscou
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16/09/1980 |
Dépôt de la première demande d'enregistrement d'un syndicat libre représentant quelque 14 000 salariés d'une aciérie à Katowice, cette demande est rejetée par la Cour administrative de Varsovie
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18/09/1980 |
Trente-cinq syndicats autonomes indépendants du mouvement Solidarność, représentants 3 millions de personnels de 3 500 entreprises décident de se regrouper en une fédération présidée par Lech Wałęsa, la demande d'enregistrement est déposée le 24 septembre
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21/09/1980 |
Cédant à la demande de Lech Wałęsa, les autorités acceptent qu'une messe catholique soit diffusée en direct pour la première fois sur les ondes de la radio d'État polonaise
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29/09/1980 |
Le gouvernement polonais annonce des augmentations de salaires pour 8 millions d'employés, les récoltes de l'été sont insuffisantes pour couvrir les besoins de la population, les États-Unis octroient un prêt de 670 millions US$ pour l'achat de denrées agricoles
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01/10/1980 |
En octobre en Pologne, des mouvements sociaux se poursuivent pour faire respecter les accords de Gdańsk, plusieurs syndicats professionnels indépendants sont enregistrés, la radio et la télévision s'ouvrent largement aux critiques du gouvernement, le rationnement de la viande est annoncé, des négociations ont lieu sur les statuts du syndicat Solidarność
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24/10/1980 |
Le Tribunal de Varsovie enregistre les statuts de Solidarność en les amputant de paragraphes relatifs au droit de grève et en rajoutant d'autres relatifs au rôle dirigeant du Parti communiste et promettant l'allégeance du syndicat au système socialiste et aux alliances de la Pologne, provoquant la stupeur de ses dirigeants
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01/12/1980 |
Septième plénum du Comité central du Parti communiste polonais (POUP), Stanisław Kania tente de reprendre la main sur les évènements par de nombreux changements au Politburo, l'annonce d'un fonctionnement plus démocratique et la poursuite des réformes, tout en avertissant Solidarność que le parti ne tolérera pas l'existence de deux centres de pouvoir et en mettant en garde le syndicat contre le recours à la grève
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01/01/1981 |
Nicolae Ceaușescu décide de rembourser au plus vite la dette de la Roumanie, d'environ 11 milliards US$, par une politique d'exportation systématique au détriment du niveau de vie de la population
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15/01/1981 |
Le pape Jean-Paul II reçoit une délégation du syndicat Solidarność, emmenée par Lech Wałęsa et Tadeusz Mazowiecki, dans une conférence de presse donnée deux jours plus tard Wałęsa affirme chercher à trouver des compromis avec le gouvernement polonais
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24/01/1981 |
Les négociations entre le gouvernement et Solidarność au sujet du travail le samedi sont dans l'impasse, l'appel de Lech Wałęsa à ne pas aller travailler ce samedi est largement suivi, les grèves se poursuivent les jours suivants dans de nombreuses entreprises, un compromis est trouvé le 31 janvier qui met fin à la plupart des grèves
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25/01/1981 |
Dévoilement du jugement dans le procès de la « bande des quatre »
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04/03/1981 |
En marge du XXVIème Congrès du PCUS, rencontre entre les dirigeants polonais, Stanisław Kania et Wojciech Jaruzelski, et les dirigeants soviétiques, Léonid Brejnev et ses principaux ministres, une double occasion de rappeler la « doctrine Brejnev » selon laquelle la défense du socialisme concerne toute la communauté des États socialistes et pas chacun d'entre eux individuellement
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27/03/1981 |
La grève d'avertissement, de 8h à midi, lancée par Solidarność paralyse le pays dans un climat général de revendications, d'arrestations et de violences policières depuis le début du mois
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30/03/1981 |
Le gouvernement polonais et Solidarność parviennent à un accord qui met fin à la crise résultant des brutalités policières mais laisse en suspens la question de la reconnaissance du syndicat « Solidarność rural » et celle des prisonniers politiques
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27/04/1981 |
Quinze pays occidentaux acceptent de retarder le remboursement par la Pologne de 2,6 milliards US$ de crédits dûs en 1981, le pays continue de s'enfoncer dans la crise économique
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09/06/1981 |
Le Comité central du Parti communiste polonais (POUP) se réunit pour décider des suites à donner à la lettre que les soviétiques lui ont adressé le 5 juin, qui critique vivement l'action de Kania et Jaruzelski dans le traitement de la crise, le gouvernement est fortement remanié début juillet
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08/10/1982 |
Tous les syndicats dont Solidarność, existant avant l'imposition de la loi martiale le 13 décembre dernier, sont dissous, le cardinal Glemp condamne très vivement cette décision ainsi que le maintien de la loi martiale au cours d'une homélie prononcée le 16 octobre
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10/11/1982 |
Décès de Léonid Brejnev
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12/11/1982 |
Iouri Andropov devient Secrétaire Général du PCUS
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14/11/1982 |
Après onze mois de détention, libération de Lech Wałęsa, leader de Solidarność, lors d'une conférence de presse il met l'accent sur la nécessité de trouver des solutions pacifiques mais maintient son engagement pour des syndicats libres et son attachement aux accords de Gdańsk
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16/12/1982 |
Nicu Ceaușescu, fils cadet de Nicolae Ceaușescu et de son épouse Elena, entre au Comité central du PCR, avec l'idée d'en faire le dauphin du régime où de nombreux membres de la famille Ceaușescu occupent des fonctions officielles
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16/06/1983 |
Iouri Andropov devient Président de l'Union Soviétique
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16/06/1983 |
Du 16 au 23 juin, deuxième voyage de Jean-Paul II en Pologne, il rencontre Lech Wałęsa
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22/07/1983 |
Levée de la loi martiale, décrétée le 13 décembre 1981, suspendue le 31 décembre 1982, la plupart des personnes encore détenues sont libérées à l'exception d'une soixantaine de prisonniers politiques dont sept leaders de Solidarność, mais toutes les lois votées par le Sejm qui renforcent le contrôle du Parti communiste dans la vie politique, sociale et économique du pays demeurent en place
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13/02/1984 |
Konstantin Chernenko devient secrétaire général du PCUS en remplacement de Iouri Andropov mort quelques jours auparavant
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01/05/1984 |
En Pologne, les manifestations parallèles, d'une faible ampleur comparée aux deux années précédentes, sont rapidement dispersées par la milice
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26/05/1984 |
Inauguration du canal long de 64 km reliant le Danube à la mer Noire par Ceaușescu, toutefois les grands chantiers comme celui-ci masquent de moins en moins aux yeux des Occidentaux la réalité de la situation dramatique de la population roumaine
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25/06/1984 |
Début de la construction de la « Maison du Peuple », projet mégalomane de construction dans le centre de Bucarest d'un palais trois fois grand comme le château de Versailles, entraînant la destruction de quartiers d'une grande valeur historique
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21/07/1984 |
Pour marquer le quarantième anniversaire de la Pologne communiste, le Sejm vote une loi d'amnistie de tous les prisonniers politiques
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28/07/1984 |
La Roumanie est le seul pays d'Europe de l'Est à participer aux Jeux olympiques de 1984 à Los Angeles, boycottés par les Soviétiques
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02/09/1984 |
La Hongrie fait part à une délégation roumaine de ses inquiétudes sur les droits de la forte minorité d'origine hongroise vivant en Roumanie
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29/09/1984 |
L’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe approuve un rapport sur la position des minorités linguistiques, ethniques et religieuses en Roumanie et demande au Conseil d’Etat roumain de veiller au respect des droits des minorités dans le pays.
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19/10/1984 |
Le père Jerzy Popiełuszko, très proche de Solidarność, est assassiné par trois officiers de la police polonaise, ses obsèques célébrées à Varsovie par le cardinal Glemp rassemblent au moins 250 000 personnes et constituent de facto une grande manifestation de soutien aux libertés et à Solidarność
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13/01/1985 |
La consommation d'électricité des ménages roumains est réduite de moitié en 1985 par rapport à l'année précédente
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11/03/1985 |
Accession de Mikhaïl Gorbatchev à la tête du Parti communiste soviétique, succédant à Konstantin Tchernenko décédé la veille
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17/03/1985 |
Élections à la Grande Assemblée nationale de Roumanie, tous les sièges vont au « Front de l'unité socialiste et de la démocratie » (FUSD) qui réunit le Parti communiste roumain et de petits partis allés, les seuls autorisés à exercer leurs activités, le 29 mars Nicolae Ceaușescu est réélu à l'unanimité Président de la Roumanie et Président du Conseil d'État
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13/04/1985 |
À la mort d'Enver Hoxha, Ramiz Alia est élu Premier secrétaire du Parti du travail d'Albanie, il conserve son poste de président du Praesidium de l'Assemblée populaire qu'il occupe depuis le 22 novembre 1982, concentrant ainsi tous les pouvoirs
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14/05/1985 |
Trois leaders de Solidarność à Gdańsk sont condamnés à des peines de prison de 2 ou 3 ans, à cette date environ 200 prisonniers politiques sont détenus, le gouvernement intensifie sa répression contre l'opposition tout en mettant en avant les progrès de la « normalisation »
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11/06/1985 |
Gorbatchev appelle à un renouveau de l'économie soviétique
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15/07/1985 |
Les 17 pays occidentaux du « Club de Paris » signent avec la Pologne un accord de rééchelonnement de sa dette portant sur 11 milliards US$ de prêts, à fin 1984 la dette totale du pays était de 26,8 milliards US$ et devrait augmenter de 1,3 milliards US$ en 1985
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13/10/1985 |
Élections législatives en Pologne, les premières depuis 1980, la participation selon les chiffres officiels est de 78,9%, selon Solidarność qui avait appelé au boycott, elle est de 66 %
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31/12/1985 |
Fin 1985, le Parti communiste polonais (POUP) compte 2,1 millions de membres, il en comptait 1 million de plus en juin 1980
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25/02/1986 |
Au cours du 27ème Congrès du PCUS, Gorbatchev appelle à des réformes majeures
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26/04/1986 |
Explosion d'un réacteur de la centrale nucléaire de Tchernobyl
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30/06/1986 |
Lors d'un discours au Xème congrès du Parti communiste polonais (POUP), Gorbatchev apporte son soutien au général Wojciech Jaruzelski et tient des propos sur l'unité du camp socialiste qui ne se démarquent pas nettement de la doctrine Brejnev
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03/07/1986 |
Lors d'une réunion du Politburo du PCUS, Gorbatchev affirme que « les méthodes utilisées en Hongrie et en Tchécoslovaquie n'étaient pas bonnes et qu'elles ne marcheront pas à l'avenir »
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15/09/1986 |
En Pologne, tous les prisonniers politiques sont libérés, cette mesure est symbolique pour le POUP du retour à la normale célébré durant le Xème Congrès du Parti, elle répond aussi à une exigence des Occidentaux, en particulier des États-Unis, pour un retour à des relations normales
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23/12/1986 |
Andreï Sakharov regagne Moscou après sept ans d'exil à Gorki, une semaine après l'appel téléphonique de Mikhaïl Gorbatchev lui annonçant sa libération
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19/02/1987 |
Le président Reagan lève les sanctions décidées par les États-Unis au moment de l'instauration de la loi martiale en Pologne, annule l'interdiction de lui accorder des crédits et rétablit le statut de nation la plus favorisée
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29/03/1987 |
Nouvelle vague d'augmentation des prix des produits alimentaires et pétroliers, la quatrième depuis l'instauration de la loi martiale en décembre 1981
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25/06/1987 |
En Hongrie, Károly Grósz, un homme d'appareil accepté par les réformistes, est nommé Premier ministre
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03/07/1987 |
Le comité central du PC hongrois définit un programme de réformes économiques radicales à long terme qui implique que la population accepte de nouveaux « sacrifices temporaires »
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05/10/1987 |
Preuve des tensions croissantes résultant de la paupérisation de la population et de la politique d'assimilation ou d'exclusion des minorités ethniques, le gouvernement roumain décrète l'état d'urgence
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02/11/1987 |
Création d'une commission d'enquête sur les victimes du stalinisme
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15/11/1987 |
À Brasov au nord de Bucarest, 15 000 ouvriers d'usines automobiles font grève pour protester contre une baisse de salaires et des pénuries alimentaires chroniques, la population se soulève pour piller la mairie, le siège local du PC et les entrepôts alimentaires, l'armée doit intervenir pour rétablir l'ordre
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30/11/1987 |
Référendum en Pologne, le gouvernement n'obtient pas le vote positif d'au moins 51% des électeurs inscrits, nécessaire pour que les mesures proposées soient adoptées
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17/12/1987 |
Le remplacement de Gustáv Husák comme Secrétaire général du Parti communiste tchécoslovaque, par Milouš Jakeš ne se traduit pas par une politique d'ouverture
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30/01/1988 |
Le gouvernement polonais annonce de très fortes augmentations de prix, de 40 % pour les produits alimentaires, de 60 % pour les produits pétroliers
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26/02/1988 |
Préférant prendre les devants, la Roumanie annonce qu'elle renonce au statut de « nation la plus favorisée » que les États-Unis lui appliquait et s'apprêtait à révoquer en raison des atteintes aux droits de l'homme
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14/03/1988 |
Lors d'une visite en Yougoslavie, Gorbatchev réaffirme son « attachement à la politique de paix et d’indépendance des peuples et des pays, à l’égalité de leurs droits et de leur sécurité, quels que soient leur taille et leur potentiel, leur système socio-politique, les idées par lesquelles ils sont guidés, ainsi que leurs alliances ou leur position géographique »
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29/04/1988 |
Poursuivant sa politique de « systématisation », Ceaușescu annonce que le plan prévoit la destruction de 7 000 villages d'ici l'an 2000.
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02/05/1988 |
Environ 7 000 des 12 000 ouvriers des chantiers navals Lénine de Gdańsk se mettent en grève en soutien aux grévistes des aciéries de Nowa Huta et pour réclamer que Solidarność soit de nouveau légalisé
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15/08/1988 |
Grèves dans de nombreuses mines de charbon, qui s'étendent les jours suivants à des sites industriels dont les chantiers navals de Gdańsk, les autorités instaurent le couvre-feu dans plusieurs villes, déploient des troupes et évacuent plusieurs sites
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31/08/1988 |
Rencontre entre Lech Wałęsa et des représentants du pouvoir dont le ministre des Affaires intérieures, Czesław Kiszczak, la première depuis l'interdiction du syndicat Solidarność par un vote du parlement polonais du 8 octobre 1982
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26/09/1988 |
Le POUP choisit Mieczysław Rakowski pour former un nouveau gouvernement afin de faire face à la crise sociale et économique du pays
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17/10/1988 |
L'ouverture de la « table ronde » entre le parti au pouvoir, Solidarność et d'autres mouvements est reportée sine die, en raison de dissensions au sein des instances dirigeantes sur la posture à adopter vis-à-vis du syndicat
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31/10/1988 |
Dans un contexte marqué par la persistance de désaccords entre Lech Wałęsa et les autorités sur les négociations à venir, l'annonce de la fermeture des chantiers navals Lénine à Gdańsk est perçue comme une provocation politique et accroit le mécontentement de la population
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02/11/1988 |
Durant sa visite de trois jours, Margaret Thatcher rencontre le premier ministre, Mieczysław Rakowski, le cardinal Primat de Pologne, Józef Glemp, et des personnes proches de Solidarność. Elle déclare
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08/11/1988 |
Élection de George H. W. Bush à la présidence des États-Unis
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21/11/1988 |
Le gouvernement polonais approuve un nouveau plan drastique de « consolidation économique »
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30/11/1988 |
Des millions de polonais regardent à la télévision le débat sans précédent entre Lech Wałęsa et le dirigeant des syndicats officiels, relatif à la pluralité dans la vie publique
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07/12/1988 |
Dans un discours à l'ONU, Gorbatchev annonce des réductions importantes des troupes soviétiques en Europe et affirme que « l'usage de la force ne peut plus constituer un instrument de la politique étrangère, (...) et que le principe du libre choix est (...) un principe universel qui ne devrait souffrir aucune exception »
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11/01/1989 |
La Hongrie introduit les premières réformes politiques l'engageant vers le multipartisme, le Parlement hongrois vote en faveur de la liberté d'association et de réunion, une étape importante dans la formation d'organisations et de partis politiques indépendants
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15/01/1989 |
En Tchécoslovaquie, la police réprime les manifestations qui se succèdent à Prague du 15 au 21 janvier, connues comme la « semaine de Jan Palach », en mémoire de cet étudiant qui s'est immolé par le feu sur la place Venceslas à Prague le 16 janvier 1969
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18/01/1989 |
Opérant un tournant majeur par rapport à ses positions traditionnelles, le Parti communiste polonais, le POUP, autorise le syndicat Solidarność à reprendre ses activités pour une période probatoire de deux ans, à l'issue de laquelle sa légalisation définitive pourra être décidée, et se déclare prêt à reconnaître de nouveaux syndicats à la condition qu'ils soutiennent sa politique économique.
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19/01/1989 |
Clôture de la troisième « Réunion sur les Suites de la CSCE », les 35 pays participants, à l'exception de la Roumanie, signent un accord sur les droits de l'homme et décident d'ouvrir des négociations sur les forces armées en Europe
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27/01/1989 |
Accord entre le gouvernement polonais, le syndicat Solidarność et l'Église catholique de Pologne sur l'ouverture d'un « table ronde » pour négocier des réformes politiques et économiques
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11/02/1989 |
Le Comité central du Parti socialiste ouvrier hongrois (PSOH) accepte le principe d'une transition vers le multipartisme, assortie de conditions et sur un calendrier de plusieurs années
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12/02/1989 |
Reformation du Parti travailliste polonais, dissous en 1946, illustrant la montée irréversible du pluralisme politique
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01/03/1989 |
Dans une lettre ouverte, six anciens dirigeants du Parti, écartés par Ceaușescu, dénoncent ses excès de pouvoir et l'accusent de discréditer le socialisme, de ruiner le pays et de ne pas observer les accords d'Helsinki.
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09/03/1989 |
Les bases d'un accord sont trouvées entre les parties à la « table ronde » polonaise : 35 % des sièges à la Diète de la république de Pologne (Sejm Rzeczypospolitej Polskiej, en polonais) seront pourvus par des élections libres, instauration d'un Sénat, chambre haute du Parlement, légalisation de Solidarność
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26/03/1989 |
Premières élections partiellement libres en URSS, se traduisant par l'élection de nombreux dissidents ou non-communistes au Congrès du Peuple
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05/04/1989 |
La « table ronde » s'achève en Pologne par la signature de trois accords portant sur la liberté syndicale, les réformes politiques et la politique sociale et économique
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12/04/1989 |
La Roumanie a terminé le remboursement de sa dette extérieure, en avance par rapport au calendrier prévu
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15/04/1989 |
Manifestations sur la place Tian'anmen, en Chine, entre le 15 avril et le 4 juin, se terminant par une intervention sanglante de l'armée
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17/04/1989 |
En application des accords issus de la « table ronde » polonaise, nouvelle légalisation du syndicat Solidarność - interdit le 8 octobre 1982 - qui est autorisé à diffuser à 500 000 exemplaires un quotidien national et à disposer de 30' d'antenne chaque semaine à la télévision et 1 heure à la radio
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19/04/1989 |
Lech Wałęsa est reçu en audience à Rome par le pape polonais Jean-Paul II qui apporte ainsi son soutien aux résultats de la « Table ronde » et renforce la position de Solidarnosc pour les élections à venir
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02/05/1989 |
La Hongrie commence à démanteler les clôtures installées le long de sa frontière avec l'Autriche
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17/05/1989 |
Le Sejm instaure un cadre légal pour les relations entre l'État polonais et l'Église catholique, une première depuis l'installation au pouvoir des communistes en 1945, qui garantit la liberté de croyance et de conscience
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24/05/1989 |
Grève des étudiants et affrontements avec la police, faisant suite au refus d'enregistrer les statuts de l'Union indépendante des étudiants (en polonais, NZS), la Cour Suprême révoque cette décision le 22 septembre
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29/05/1989 |
Le Sejm passe une loi d'amnistie des condamnations prononcées depuis le 31 août 1980 en lien avec des actions de nature politique ou syndicale
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03/06/1989 |
En Chine, l'armée réprime durement les manifestations de la Place Tiananmen à Pékin, faisant un nombre indéterminé de victimes
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04/06/1989 |
Solidarność remporte le premier tour des élections législatives semi-libres : ses candidats gagnent 92 des 100 sièges au Sénat, et 160 des 161 sièges libres sur les 460 que le Sejm compte au total, au second tour, le 18 juin, il remporte le dernier siège libre au Sejm et 7 des 8 sièges non pourvus au Sénat
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16/06/1989 |
En Hongrie, hommage posthume à Imre Nagy, exécuté par les soviétiques en 1956
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19/07/1989 |
L'élection du général Wojciech Jaruzelski au nouveau poste de Président de la Pologne avec une faible marge illustre la faiblesse du pouvoir
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21/08/1989 |
Manifestations à Prague en protestation contre l'invasion des troupes du Pacte de Varsovie en 1968
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17/09/1989 |
Des cérémonies ont lieu partout en Pologne, autorisées par le gouvernement, pour commémorer le cinquantième anniversaire de l'invasion de la Pologne par Staline, le journal du POUP publie pour la première fois un article qui la condamne
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09/10/1989 |
En RDA, la première manifestation de masse à Leipzig rassemble 70 000 personnes, qui seront 120 000 une semaine plus tard, puis 320 000 deux semaines après
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18/10/1989 |
Erich Honecker est remplacé à la tête du SED en RDA par Egon Krenz avec l'accord de Moscou
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23/10/1989 |
En ce jour anniversaire du soulèvement de 1956, le président hongrois Matyas Szürös déclare la fin de la République populaire de Hongrie et proclame la Troisième République de Hongrie, État démocratique
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04/11/1989 |
500 000 manifestants à Berlin Est réclament la démocratie et la liberté
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20/11/1989 |
Nouvelle manifestation à Prague rassemblant 200 000 personnes, appelant à la fin du régime communiste, conduisant à la démission du gouvernement de Milouš Jakeš le 24 novembre
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01/12/1989 |
Gorbatchev rencontre le pape Jean-Paul II à Rome
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07/12/1989 |
Première réunion d'une « Table ronde » à laquelle participent 14 organisations politiques, annonce de la tenue d'élections libres multipartites d'ici mai 1990
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29/12/1989 |
Accession de Václav Havel à la présidence de la Tchécoslovaquie
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29/12/1989 |
Le Sejm, la chambre basse du Parlement, abolit le rôle dirigeant du POUP, le parti communiste, et rétablit le nom de République de Pologne, qui était celui de ce pays avant la Seconde Guerre mondiale
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20/01/1990 |
Le XIVe congrès de la Ligue des communistes de Yougoslavie (L.C.Y.) s'ajourne au bout de trois jours sans aucun accord sur le devenir de la fédération
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11/03/1990 |
Proclamation d'indépendance de la Lituanie
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13/03/1990 |
En URSS, le parti communiste perd le monopole du pouvoir
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08/04/1990 |
Tenue d'élections multipartites en Hongrie, remportées par le Forum démocratique hongrois (FDH), parti de centre-droit dirigé par József Antall, qui est élu Premier ministre le 23 mai 1990
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08/04/1990 |
Les premières élections législatives libres organisées dans la république de Slovénie donnent la victoire à la coalition d'opposition non communiste
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04/05/1990 |
Proclamation d'indépendance de la Lettonie
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29/05/1990 |
Boris Eltsine est élu Président de la Fédération de Russie
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10/06/1990 |
Premières élections législatives libres en Bulgarie, remportées par le Parti socialiste bulgare issu du Parti communiste bulgare, seul exemple dans les pays d'Europe de l'Est où le parti au pouvoir réussit à conserver la majorité, Andrey Lukanov conserve son poste de Premier ministre
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26/06/1990 |
L’Assemblée de Serbie suspend le gouvernement et le Parlement du Kosovo.
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15/10/1990 |
Gobartchev reçoit le Prix Nobel de la Paix
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02/12/1990 |
Les partis nationalistes remportent les élections législatives en Bosnie-Herzégovine, pays fragmenté en trois communautés, musulmane (43,7 % de la population), serbe (31,4 %) et croate (17,3 %)
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26/12/1990 |
La Slovénie proclame son indépendance
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12/01/1991 |
L'armée soviétique entre à Vilnius en Lituanie, tuant une quinzaine de manifestants
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25/06/1991 |
Deux républiques yougoslaves, la Croatie et la Slovénie proclament leur indépendance
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27/06/1991 |
Début des brefs affrontements entre Serbes et Slovènes
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19/08/1991 |
Échec du putsch de Moscou organisé par la vielle garde communiste et destiné à renverser Gorbatchev
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25/12/1991 |
Démission de Gorbatchev
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30/12/1991 |
Réunis à Minsk, les membres de l'ex-URSS au sein de la CEI s'accordent pour transférer à la Fédération de Russie le contrôle de toutes les armes stratégiques
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03/03/1992 |
Faisant suite au référendum organisé quelques jours plus tôt, la Bosnie-Herzégovine proclame son indépendance
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27/04/1992 |
La Serbie et le Monténégro proclament la création de la République fédérale de Yougoslavie (RFY), marquant ainsi définitivement la disparition de la République socialiste fédérative de Yougoslavie (RSFY) dont ils étaient les deux derniers membres
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19/09/1992 |
La résolution 777 du Conseil de sécurité de l'ONU entérine la fin de la République fédérative socialiste de Yougoslavie (RSFY)
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